Chaque année, Lyon accueille environ 16000 étudiants internationaux ! Mais la mobilité internationale comprend également d’autres programmes tels que le Service Civique ou le Service Volontaire Européen. Discutons avec Marta et Kristina, qui vivent actuellement une expérience à Lyon dans l’un de ces programmes.

Kristina, volontaire internationale à Lyon (Russie)

Depuis combien de temps es-tu à Lyon?
Je suis arrivée à Lyon de Russie le 7 octobre 2018.

Pourquoi es-tu venue à Lyon?
Je suis arrivée à Lyon pour faire mon service volontaire service européen. Du coup, ce n’est pas ma première visite en France, j’ai visité plusieurs villes mais je voulais toujours aller à Lyon car j’ai entendu beaucoup parler sur cette ville et cela restait mon but pendant plusieurs années et voilà, finalement je suis là!

Quelle à été ta première impression en arrivant?
En arrivant à Lyon j’étais impressionnée par tout ce que je voyais: gens qui sont très gentils, architecture, beaucoup de circulation, une grande ville ce que j’adore! Toutes les villes que j’ai visité en France étaient assez petites et maintenant à Lyon je suis très ravie de voir plein de possibilités et choses à faire. Je m’ennuie jamais.

Aimes-tu la ville?
J’adore Lyon tellement que je veux continuer ici mes études en Master. Je vais faire tout le possible pour rester encore au moins deux ans à Lyon.

Quel est ton endroit préféré?
Mon endroit préféré à Lyon est le Vieux Lyon. L’atmosphère là-bas est magnifique et me fait toujours oublier tous les soucis.

Est-ce que tu as voyagé dans la région?
Dans la région j’ai pas encore trop voyagé. J’étais juste à Grenoble au mois d’août avant d’arriver à Lyon. J’y ai fait mon stage. Ma première visite en France a été l’année passée pour faire le stage à l’Hôtel de Ville à Nancy, c’était une bonne possibilité pour voyager un peu en France. Cette année j’espère de continuer à découvrir les régions de France et mieux connaître la culture.

Est-ce que tu parlais français avant ton séjour?
Oui, j’ai appris le français à l’université en Russie, grâce à mes stages je pouvais pratiquer la langue et j’espère que pendant mon séjour à Lyon de 9 mois je vais supprimer encore des barrières langagières.

Quel est le premier mot français découvert à Lyon?
Le premier mot que j’ai appris à Lyon était celui de « praliné ». Partout dans les vitrines de boulangeries j’ai vu des tartes pralinées, quand j’ai goûté cette spécialité lyonnaise ce mot est tombé pour toujours dans ma tête, c’est impossible d’oublier ni le goût ni le mot!

En quoi ton expérience te sera utile dans ton futur?
SVE c’est une riche expérience pour moi tout d’abord pour mon niveau de français, et pour mieux savoir la culture, la vie française. Ensuite, je sais déjà dans quelle ville de France je voudrais continuer mes études, c’est bien sûr Lyon. J’ai déjà fait connaissance avec des gens qui apprennent la même filière que j’aimerais faire l’année prochaine, donc c’est cool de leur contacter pour bien organiser mon année universitaire.

Marta, volontaire internationale à Lyon (Espagne)

Depuis combien de temps es-tu à Lyon?
Je suis arrivée à Lyon il y a deux mois, mais on dirait que c’était hier… Le temps passe vraiment vite ici !

Pourquoi es-tu venue à Lyon?
Après avoir fini ma licence de Relations Internationales et Sociologie, je n’étais pas sûre de ma prochaine étape dans ma vie professionnelle. J’ai toujours rêvé de prendre une année de césure pour partir en volontariat, et voilà ! J’ai tombé sur un projet à Lyon qui m’intéressait vraiment : une mission de Service Civique de 12 mois pour être chargée de communication externe, de la vie associative, et assistant des projets à Concordia, une association qui organise des projets de mobilité et de volontariat international. J’ai postulé toute suite parce que non seulement c’était le poste de mes rêves, mais c’était aussi une opportunité unique pour découvrir une nouvelle ville et améliorer mon français.

Quelle a été ta première impression en arrivant?
Comment elle est énorme cette ville ! Je viens de la Grande Canarie, une toute petite île d’Espagne, et je n’avais jamais vécu dans une grande métropole. Quand je suis arrivée à Lyon et j’ai découvert que je pouvais prendre le métro, le bus, le tram ou le vélo pour me déplacer, j’étais vraiment perdu ! Où est-ce que je devais prendre les transports ? Dans quel arrêt ? Et dans quelle direction ?! Les premières fois je paniquais, mais j’ai rapidement appris à me débrouiller comme une vrai lyonnaise… et je suis vraiment fière de ça !

Aimes-tu la ville?
J’adore Lyon ! De toutes les villes en France que je connais, à mon avis Lyon est sûrement la plus sympa pour y vivre. Elle a toutes les avantages d’une grande métropole sans les inconvénients des villes beaucoup plus vastes et peuplées, comme Paris… c’est un juste milieu. Il y a tellement des petits détails qui m’ont fait tomber amoureuse de cette ville : des pâtisseries et boulangeries qui emballent les rues avec d’arômes délicieux, le Rhône avec ses quais interminables, les reflets des bâtiments colorées sur la couleur verdâtre de la Saône, la Basilique de Fourvière illuminée la nuit et visible depuis presque tous les coins de la ville… bref, impossible de ne pas aimer Lyon !

Quel aspect est à mettre en avant en particuliers?
Je ne me sens pas étrangère ici, et je suis tellement reconnaissant aux lyonnais pour ça ! C’est une sensation que pas tout le monde peut ressentir quand on quitte son pays, alors je sais que j’ai de la chance d’habiter dans une ville tellement multiculturel et accueillant.

Quel est ton endroit préféré?
Le Vieux Lyon, sans doute ! Ce quartier possède un charme spécial : les rues pavées remplies des petits comptoirs et bouchons, des bijoux historiques qui restent cachés dans les traboules, les maisons ocres, les magasins de glaces avec des parfums insolites, les vendeurs de crêpes et de gaufres… Se promener sur le Vieux Lyon est toute une expérience architectonique et gastronomique !

Est-ce que tu as voyagé dans la région?
Dans la région d’Auvergne-Rhône-Alpes, j’ai spécialement aimé Pérouges, un petit village médiéval au nord-est de Lyon. J’étais étonné de savoir qu’il y avait pas mal de jeunes lyonnais qui n’ont jamais y été, et je trouve ça vraiment dommage, parce que c’est un endroit magnifique ! Entouré de nature, c’est incroyable comment le rythme de vie dans ce village est tellement différent à celui de Lyon, et ce ne sont que 40km qui les séparent ! Les rues pavées, les maisons en pierre, des charmants ateliers d’artisans et d’artistes, et les pâtisseries qui vendent des tartes aux sucres (une spécialité de Pérouges) par les fenêtres donnent l’impression d’avoir voyagé dans le temps jusqu’au Moyen Age… une visite fortement recommandé !

Est-ce que tu parlais français avant ton séjour ici?
Heureusement, oui. J’ai appris le français au lycée, et dans ma deuxième année de licence je suis parti à Lille pour un échange Erasmus. Le fait de connaître la langue avant mon arrivée a rendu mon intégration dans le travail et dans la vie sociale de Lyon beaucoup plus simple. Mais ce que j’aime bien ce que tous les jours j’apprends des nouveaux mots et des expressions que je ne connaissais pas, et au fil du temps, je me sens beaucoup plus à l’aise pour participer dans les conversations avec d’autres français, qui m’apprennent beaucoup.

Quel est le premier mot français découvert ou préféré que tu as appris à Lyon?
J’aime bien le mot « Gone ». Dans un de mes premiers jours à Lyon, j’ai remarqué que le nom des plusieurs établissements et bouchons contenait ce mot. Comme d’habitude, j’ai sorti mon portable pour consulter le dictionnaire online mais, à ma grande surprise, j’ai rien trouvé ! Heureusement, quelques jours après je suis passé devant ces établissements, mais cette fois-ci avec mon coloc français, qui connaissait Lyon comme sa poche. C’est lui qui m’a expliqué le significat de « Gone » : un gamin de Lyon. Très original !

Est-ce qu’il y a une anecdote que tu souhaiterais nous raconter?
Lors de mon séjour à Lyon, j’ai remarqué à quel point les français étaient fières de leurs spécialités culinaires. C’est tellement drôle de voir comment ils sont gênés si on n’apprécie pas le vin (c’est mon cas !) ou si on ne coupe pas le fromage de la « façon correcte ». Une fois, j’ai organisé une soirée crêpes pour rassembler les volontaires et les salariés de l’association où je travaille. J’ai commencé à faire les crêpes, mais je n’arrivais pas à les faire ronds et jolis. C’était en ce moment qu’un bénévole (français, bien sûr, et un français qui aime bien la cuisine, en plus !) a pris la poêle. Il m’a appris à créer une jolie pâte à crêpe qui est beaucoup, mais beaucoup plus liquide que j’avais pensé. Quand il a commencé à servir des crêpes vraiment parfaits, j’ai toute suite compris que je ne savais pas faire des crêpes avant ce cours magistral. J’ai hâte de revenir en Espagne pour me vanter devant tout le monde de comment on fait des vrais crêpes… merci, maître !

En quoi ton expérience te sera utile dans le futur?
Une expérience à l’étranger est toujours utile. Sortir de sa zone de confort, s’adapter à une nouvelle ambiance, faire des nouveaux amis, devoir s’exprimer dans une autre langue et repartir de zéro dans une ville qu’on ne connaît pas, c’est jamais facile, certainement. Mais c’est tellement enrichissant ! Je me sens grandir tous les jours, j’ai de plus en plus confiance en moi, et je me dis que si j’ai pu m’adapter si rapidement à une réalité très différente de celle dont j’avais l’habitude, ça veut dire que je peux faire tout ce que je me propose. Et pour moi, l’adaptabilité est une des qualités les plus importantes pour être heureux, aussi bien dans la vie personnelle que professionnel. Alors je vous invite tous à faire vos bagages et commencer votre propre aventure !

 

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